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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 18:40

Lily la brune et Lily la blonde, sept ans ont passés mais leur souvenir est intacte.

Je me souviens de ces deux jeunes filles

comme la porte du plaisir

et de la vie,

elles étaient de vrais déesses.

Elle revenaient tous les ans durant l'été et puis un jour elles ne sont plus venues...

 

Leur appartement se situait dans le sud de la ville, à proximité du port, nous nous y rendiont avec Leon, en tramway le plus souvent.

La porte principale n'était jamais fermé,

il suffisait de la pousser,

de monter les cinq étages

et de toquer trois fois

puis deux fois

  pour pouvoir pénetrer le coeur du paradis.

Nous restions tous les quatres comme ça, à fumer et puis à lire Baudelaire en écoutant les Pink floyd ou encore les Doors. Evidemment nous baisions, c'est d'ailleurs avec Lily la brune que j'ai goûté à la femme pour la première fois, je crois qu'il en est de même pour Leon. Lui c'est Lily la blonde qui lui avait fait sauter le bouchon, enfin je le crois. Il a toujours prétendu avoir été dépucelé à 11 ans par une amie de sa soeur. C'était absolument faux.

 

Donc oui nous baisions, au début il n'y avait pas vraiment de "couple établit",

(on s'amusait beaucoup),

mais au bout d'un temps Lily la brune ne voulait plus toucher à Leon ou plutôt à son outil organique.

Elle se plaignait de l'odeur.

Des hippies perdus au milieu des années 2000, rien de plus, rien de moins.

Mais nous ne préchions ni la paix, ni l'amour.

Il faut dire qu'aucune grande guerre n'est venu nous faire chier et que la haine était devenut l'oxygène de ce monde.

On voulait seulement être peinards et avoir une bonne raison de ne pas pleurer.

Comme des milliers d'autres connards on se plaignait d'être nés trop tard et que c'était mieux avant, et que maintenant c'est caca, et que la bonne musique ça n'éxiste plus, et que notre génération est foutue, ...Oui tout est vrai mais merde, c'est surtout la baise que je retiens de ces moments là et notre façon de rire après quelques pétards, et cette odeur d'encens persitante, et ces énormes bougies blanches et rouges, et  de la chambre jusqu'au salon en passant par la fenêtre il y avait le passé. Toujours un moyen, toujours une Lily, toujours une cigarette, toujours un sourire en coin quand j'y repense, toujours un éspoir de ne pas finir gris comme un couloir de métro, toujours un pied devant devant l'autre malgré le manque d'errection.

 

Peut-être cela mène-t-il autrepart.

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 01:36

    Des klaxons en guise de reveil,

le genre de son qui donne légerement envie d'en finir avec ce siècle qui n'a durer que trop longtemps.

Oui des klaxons,

assourdissant,

abrutissant

et Ewan en balance sa chaussure par la fenêtre

et commence à hurler comme un animal mort du fond de son canapé-lit

en ésperant que ça changera quelque chose.

Enfin, on se lève simplement...

Ainsi, deux heures plus tard:   

"Ewan t'as bu tout le café!?
    -Ouaip, pas terrible d'ailleurs.
    -C'en est finit de toi sale merd...
    -Au fait, cette fille qui baise pas...
    -Ne change pas de sujet enfoiré!
    -...tu l'as baisé?
    -Non.
    -Et pourquoi?
    -A cause de ces saloperies de kilomètre! Qu'est ce que tu me veux?
    -Trouve en une autre! dit-il.
    -Brillante idée! Trou du cul, finisseur de café, violeur d'enfant, égoïste, branleu...
    -Quoi t'en as pas d'autre a appeller, c'est ça?
    -Mmh...Il y a cette fille qui mange des cartons d'acide et qui a un chien qui louche.
    -Putain! Tu me la présente?
    -Va te faire foutre. Et puis tu devrais pas avoir besoin de boire du café, la nitroglycérine qui coule dans tes veines te fais déjà faire pas mal de conneries..."

Cette conversation, ça tombait très bien. Pas seulement parce que j'avais une envie vicérale d'insulter gratuitement quelqu'un,

mais aussi car çela me rappelait qu'il fallait que je téléphone à Christa;

cette pétillante petite brune et son fameux chien.

J'ai suivi mon instinct, j'ai descendu un verre de bailey's-qui remplacait le café- et j'ai composé son numéro.

Mais la volonté seule ne suffit pas, il faut aussi l'aide des astres ou d'autres conneries de ce genre. Et tu te demandes quelle genre de prophète bidon aurait pu prévoir qu'elle ne répondrait pas.

"Merde, je tombe sur la messagerie.
    -Je le savais!
    -Ta gueule Ewan!
    -Tu peux toujours essayer celle qui baise pas... pauvre gland!"

C'est ce que j'ai fait, j'ai appelé Sonia. Et cette fois les astres étaient avec moi car ça répondait:

"Qu'est ce que tu me veux? dit-elle.
    -Alors là je suis vexé, je pensais qu'on était plus proche que ça!
    -On ne se connait pas.
    -Mais si, dis-je.
    -Non.
    -Dans ce cas faisons connaissance.
    -Déjà fait ça.
    -Qu'est ce que je te disais. Alors où es-tu? J'entend la rue derrière toi.
    -Donne moi une raison de te dire où je me trouve.
    -Je ne ment pas.
    -...Je suis au Henry's Pub, soupirat-elle.

J'aurais pu passer par la fenêtre et m'envoler pour la rejoindre si je n'étais pas un stupide primate sans ailes.Mais le trajet fut tout de même relativement court.

    J'arrive au bar.

Elle est au comptoir, elle se retourne mais ne me vois pas, j'en profite pour me cacher derriere la colonne de l'entrée et je l'observe me chercher du regard en soulevant ses lunettes de soleil.

Elle jette quelques coup d'oeil à son téléphone,

elle m'attends,

elle me cherche!

Quelle sensation satisfaisante que d'imaginer cette petite boule de feu entrain de se demander où je suis.
    Je suis sortis de ma cachette après qu'elle ai cessé ses recherches et discrètement je me suis assis sur le tabouret de droite. Elle me vit presque instantanement et m'offra un martini sans même me dire bonjour ou me demander mon avis (ce qui était de bonne guerre).

Et ça n'était pas comme la dernière fois, elle semblait moins triste. Elle a dit une chose, j'en ai dit une autre et la seconde d'après elle souriait, et bon sang je voulais voir ce sourire.
    Nous mangeons ensemble.

Des fruits de mers.

Des tonnes de fruits de mer, et puis deux bouteilles de blanc.

Elle aime se moquer des clients du restaurant: un pauvre type avec une chemise orange, un short blanc et une longue moustache qui arrive sur son vélo de course n'y échappe pas, ainsi qu'une bonne femme cubique qui parle comme le cul d'une pute, un enfant-qui gueule-qui tombe-qui pleure-, et puis deux ou trois culs gigantesques y sont passés. Je crois que j'aime ça aussi. Toujours est-il qu'elle me fait rire et que nous passons l'après-midi ensemble. Les quelques instants de silence ne sont pas génant, on se sent bien malgré tout et il semblerait que ses yeux ont changé de couleur envers moi.
    On arrive en bas de chez elle vers 20 heures, en titubant légerement. Elle soulève sa chevelure, sourit et me balance:

"Non.
    -Non quoi?
    -Tu me regardes comme si tu en attendais plus, c'est non.
    -Mais peux-tu m'en vouloir?! Je n'aurais pas eu cette après-midi si je n'avais pas cette envie.
    -Qu'est ce que tu veux dire?
    -Disons que j'assume mes pulsions et que toi tu les fuis.
    -T'es le genre de mec qui pense pouvoir avoir tout ce qu'il veut, hein?
    -Putain non! C'est vraiment obscène ce que tu dis.... Je pense juste que la vie est bien trop chiante.
    -Tu marques un point, mais c'est non.
    -Pourtant la dernière fois au téléphone tu semblais...
    -Tu aurais pu être mon voisin, je ne serais pas venu. De plus j'étais bien trop bourré! Et puis t'as vraiment cru que je sortirai de chez moi en pleine nuit pour...
    -Ca va j'ai compris, dis-je.
    -Enfin... tu es quand même violemment attirant.
    -Quoi?"

Après quoi elle s'est enfuit derrière sa porte, me laissant pour seule compagnie une troublante longue route à faire et une envie insoutenable de l'arracher à son monde.

 

Mais la soirée commence à petiller comme du champagne, les lampadaires vont bientôt remplacer le soleil et les mouettes vont forniquer comme des dieux grecs toute la nuit au dessus de cette ville de non-baiseur. Heureusement qu'il reste les astres et leur soutien m'apporte un coup de fil. Je reconnais le numéro, c'est Christa.

"Je pensais que tu m'avais oublié, dit elle.
    -Comment oublier une si jolie brune avec un chien qui louche tellement?
    -Pourquoi m'as tu appelé aujourd'hui?
    -Pourquoi pas? C'est peut-être le destin ou ...le karma?
   -Conneries!

    -Amen.

    -Ecoute là je suis chez moi, et j'écoute un cd...si tu veux passer...

Ca aurait pu être la meilleure nouvelle de ma vie si je n'avais pas subi la contre-attaque des fruits de mers et du blanc. J'ai du vomir quatre fois avant de rassembler mes idées pour partir chercher l'extase chez Christa. Vous n'allez pas le croire mais j'ai même réussit à vomir chez elle, dès mon arrivé, sans éveiller ne serait-ce qu'un soupçon de sa part. Il faut dire qu'elle était réellement perchée, ses pupilles jaillisaient de son oeil comme un feu d'artifice et ses machoires dansaient la lambada. On boit un verre sur son balcon en toute tranquilité, mais elle ne peut s'empêcher de bouger, de parler, de me toucher, je suis jaloux tant elle plane. On s'embrasse, on grimpe tant bien que mal sur son lit et là elle me pousse d'une main et me dit:

"Toi et moi, on a décidé de ne pas être frustré!
    -Quoi? dis-je.
    -Regarde les tout ces connard qui se cache derrière leur cravate, ils pensent détenir la seule vérité valable mais au fond d'eux se cache une frustration éternelle!
    -Arrête de m'allumer avec ton language indécent!
    -Et nos âmes trop sensibles à la frustration se dégagent de cette route; la route des trous du cul!
    -Je vais t'arracher touts tes vêtements et te prendre sauvagement!"

Oui je m'excite un peu, mais elle continue ses belles paroles et va même jusqu'à divaguer carrement. Au bout d'une heure ses yeux se révulsent et elle vomit sur son oreiller. Elle est prise de convulsions et fait des bruits d'animaux, j'en dégueule sur le tapis mes restes de fruits de mer. Inutile de vous parler des pompiers, des flics, de l'hôpital, de la nuit en céllule et du lendemain matin...

Aouch!!!

Tout n'aura était que rien.

   
   

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 15:48
Un condensé de plusieurs jours pour ce soir ou demain. Quelques nouvelles egalement en cours. Et puis une photo de mon sexe.
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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 00:38

    Encore une fois c'est sous la lune que je danse. J'ai perdu quelquechose. J'ai du sable sous les pieds et la mer ne veut pas m'emporter. Il m'aura fallut du temps pour pondre du réel. Mais voilà en quelques mots les jours qui se sont écouler:
-Merde
-Folie
-Rythme
-Sonia
Mais pour dire la vérité la seule chose qui ai vraiment compté c'est le coup de fil que j'ai passé à Sonia-la fille qui ne baise- et rien d'autre.
Je l'ai appelé tard, le genre d'heure où tu sais que le monde entier dort pendant que toi tu assèche le verre de quelques bouteilles en parlant aux meubles. J'ai du fermer un oeil pour composer son numéro. De quoi on à l'air dans ces moments là? Imaginez-vous titubant, rotant et faisant le cyclope pour appeler une pauvre fille innoncente tout en vous disant "Ah! Oui! Quelle bonne idée!" Vous pensez alors que tout va bien aller et que personne n'entendra à quel point vous ne savez plus articuler. J'aurais du marquer en lettres capitales sur une feuille-ou n'importe quelle autre surface plane blanche-mon envie de l'appeler et de la revoir, ainsi j'aurais pu tenter le coup en toute sobriété. Mais lorsque on est blindé d'éthanol une certaine confiance s'installe, c'est une sensation douce et rythmée.

 "La sobriété est une prison émotionelle qui nous empêche d'aller au fond de nos pensées et qui génère une frustration pérpetuelle...Appelle là tant que tu le peux! ".
                                           et merde
Voilà la phrase qui m'a traversé l'esprit au moment où j'ai eu des doutes quand au fait de l'appeler. J'ai donc obéi à mon esprit qui parlait si bien, si fort et je me suit saisi de mon téléphone.
Lorsqu'elle a decroché j'ai senti à sa voix qu'elle ne dormait pas, je l'ai soupçonée de subir une nuit blanche. J'ai voulu être franc avec elle, je lui ai dit que j'avais bu et que j'avais eu envie de l'appeler juste parcequ'elle m'intriguait. Elle sembla triste puis m'avouat qu'elle avait bu également et qu'elle n'avait pas envie de parler.
    "Ca tombe bien j'ai pas envie de parler non plus.
    -Alors pourquoi tu m'appelles?
    -Parce que tu ne baises pas.
    -Vraiment?
    -Non.
    -Alors pourqoi?
    -Parce que j'aimerai te faire mentir.
    -Tu me déçois homme.
    -Tu me mens femme. Sinon tu ne m'aurais pas répondu cette heure-ci.
    -Tu as peut-être raison, mais ça va dépendre d'une chose.
    -Laquelle?
    -Ton adresse.
    -**3 Rue Breteuil dans le 6e, juste avant le snack, la première porte à....
    -Va te faire foutre c'est trop loin!
    -Pourquoi? T'habites où?
    -Ciao.
    -Attends!
Elle a pas menti, elle baise pas. Putain j'étais pas loin. Elle m'intrigue. Je la sens à quelques mètres au dessus du sol, elle survole une plaine en feu comme une diva et brandit de fausses armes. J'entends presque son sang qui m'appelle, je la sens tourner autour de moi comme une idée interdite. Je ne saurais pas dire quand la terre s'arrettera exactement de tourner, mais elle doit savoir. Je ne saurais pas étancher ma soif, mais elle saura. Je voudrais entendre autre chose que les ricanements malsains des beuveries du temps et de la fatalité.

J'emmerde votre honneur moralisateur, je sauve ma peau et je ne crois plus au cynisme facile, je crois en la fin du tout comme je me gratte les couilles. Et les chants seront les mêmes, et les danses seront oubliées, et les sens sensibles à la chimie se retrouveront piégés dans la jouissance jusquà la lassitude.
Ewan n'a rien fait d'autre que dormir.
Enfin si, il s'est mis à la peinture abstraite, il est plutôt bon.

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 23:30

    Elle enlève son soutien-gorge et ses chaussettes, s'approche de lui doucement et lui dit:
"Est-ce que tes sens exploseront d'extase au contact de ma peau si douce et si sucrée?
-Oui, repond-il en contemplant le velour de ses yeux.
-Est-ce éphemère?
-Oui.
-Voudras-tu m'étrangler puis me faire pleurer comme une enfant a qui on aurait volé sa lumière lorsque tu m'honoreras de ton essence masculine-dont j'aime tant me delecter-?
-Peut-être, dit-il en serrant sa tête contre son torse.
-Est-ce qu'on peut se battre? Est-ce que tu vas gagner? Est-ce que tu peux être fort? Est-ce qu'on peut s'en foutre de tout? lui demande-t-elle en laissant couler une larme.
-Oui.
-Me tueras tu bel ange?
-Il y a des chances, dit-il en sanglotant.
-Est-ce que mes veines t'inspirent la confiance? Ruissellent-elles comme les larmes d'une pucelle désabusée et abandonnée au milieu de la forêt de sa folie soujacente? Meritent-elles d'être coupées?
-Presque.
    Elle se releve et vient plaquer sa poitrine contre son visage:
-Tu n'as qu'a sentir ce qui se cache et ce qui crie entre mes seins! Car je t'aime bel ange...
-Tu te trompes... Et rien ne crie! il la repousse d'une main et l'attrape par les cheveux.
-Bel ange! Pourras tu faire couler mon sang et m'ennivrer de tes mots interdits tandis que je meurs?
-Non!
-Pourquoi cela? s'ecrit-elle tandis qu'il la relache.
-Car tu ne m'appartiens pas et ta liberté à un goût amère.
-Dans ce cas enferme moi et prive moi du ciel, laisse moi devenir aveugle afin de me trainer comme l'ombre d'une ombre.
-Pourquoi est-ce que tu me fais autant bander?
-Parceque j'ai lâché prise et que le manque m'obsède. Et aussi parce que je ne veux plus marcher sur mes pieds.
-Qu'en ferais-tu?
-Je te les offrirais.
-Je ne veux pas de tes pieds!
-Ca me donne envie de te prendre dans ma bouche bel ange.
-Je ne suis qu'un homme.
-Je ne suis qu'une femme mais je te cracherai dessus.
-Oublie moi!
-Baise moi bel ange!

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 23:52

Je me donne un mal de chien pour insuffler de la différence en mon quotidien.

 

Et pourtant c'est tout ce qui me reste; la similitude, l'angoisse et le néant. Ce sont eux qui jouent avec moi, et j'ai perdu

 

d'avance.

 

On souffre de ne rien dire, de ne rien penser vraiment, de ne rien se balader, de ne rien vivre et continuer.

 

Alors rien.

 

L'éxaspération dans toute sa maginificence, celle qui n'a rien a envier à la haine éxtrème, venez crachez. Mes idoles.

 

Le blanc absolu, plus rien du vide vertiginieux. Le vertige du rien, si seulement il y avait quelquechose pour m'en empecher.

 

Noyés les idées et l'éspoir de créer, car au fond du trou c'est encore quelquepart.

 

Mais NOUS, où sommes nous?

 

Et que faire de cette soif?

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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 18:01

    "Alors cher monsieur, que pensez-vous de l'être humain?
    -Il m'est impossible d'avoir une opinion, je hais ceux qui sont meilleur que moi, mais je méprise encore plus les faibles et les incapables et puis tout ceux qui me ressemblent de près ou de loin me font tout simplement vomir... Je n'aime pas la couleur de votre cravate, ducon.
    -Ah? Vous reprendrez bien un peu de thé monsieur?
    -Oui, merci ducon.
    -Et la vie?
    -Quoi la vie?
    -On dirait que vous pensez que le bateau coule monsieur.
    -Quel bateau?
    -C'est une image monsieur.
    -Eh bien elle est mauvaise. Y'a jamais eu de bateau, nous sommes tous resté à quai...Tous autant que nous sommes! Et les rares imbéciles qui ont un jour osé s'avancer sont tombés à l'eau et se sont noyés dans un océan de soufrance et d'incompréhension infini...Très bon votre thé ducon.
    -Merci monsieur. Et le suicide?
    -J'ai essayé plusieurs fois, mais ça n'est pas la raison de ma venue ici.
    -Vraiment?
    -Non, voyez-vous ducon je me suis toujours planté dans l'acomplissement de cet acte d'autodestruction divin.
    -Ah, et pourquoi cela monsieur?
    -Parce que ça nécessite une dose maximale d'alcool et que je ne sais plus très bien ce que je fais quand j'ai trop bu.
    -Vraiment?
    -Absolument. Je commencais toujours par vider quelques bouteilles avant de me jetter à l'eau. Pour avoir le cran!
    -Ah?
    -Oui et parfois j'étais tellement bourré que je ne me souvenais plus que je devais me suicider. Je sortais alors de chez moi en titubant, allais manger une pizza et puis je rentrais chez moi deux heures plus tard en me disant "Merde j'ai oublié de me tuer" mais c'était trop tard car je n'étais plus assez mouillé. Il m'est même arrivé de changer d'avis en cours de route car j'avais retrouvé un tant soit peu de plenitude au fond de la troisième bouteille.
    -C'est embêtant tout de même ça monsieur.
    -Vraiment délicieux votre thé ducon.
    -Merci monsieur. Et les femmes?
    -Là encore il m'est difficile d'avoir un avis, toutes celles que j'ai rencontré étaient totalement folles. Et ce n'est pas une image.
    -Vous voulez dire...
    -Oui, oui, oui complétement tarées ducon!
    -Ca va être votre tour, avancez vous monsieur.
    -Aurevoir ducon.
    -Adieu monsieur."
    Eddie se leva, passa la porte et s'engageat dans le long couloir étroit qui menait à la fin de son voyage. Tout en marchant et en fixant l'unique porte qui siegait au bout ce couloir, il se disait:
    "Putain, l'enfoiré m'a bien niqué! J'éspère qu'il n'avait rien mis dans ma tasse de thé! Dès que je le peux je l'étrangle avec sa cravatte rouge et je lui bouffe les yeux avec la bite...Et puis merde!"
    Il se retourna brusquement et vit l'homme à la cravatte rouge à l'entrée du couloir, droit comme un i qui se tenait là et qui le fixait malicieusement avec sa tasse de thé à la main.
    "Qu'est ce que vous me voulez?
    -Monsieur nous n'avons pas parlé de votre sexe. Votre sexe monsieur!"
    Eddie se mit à courrir vers lui et s'arreta net à quelques centimètres de son visage. L'autre ne bougea pas.
    "Quoi mon sexe bordel?
    -Nous devons parler de votre sexe, c'est IMPORTANT monsieur.
    -Vous pouvez parler A mon sexe si vous voulez!
    Eddie déboutonna son pantalon et sortis son pénis.
    "Alors, ça vous plait? Ordure! Vous avez quelquechose à lui dire? Allez-y!
    L'homme à la cravatte rouge fixa le sexe d'Eddie durant quelques secondes-un peu trop longues-puis il se retourna et s'approcha du bar. Il tatonna de la main derrière le comptoir et en sortit un énorme calibre à six coups. Eddie resta silencieux. L'homme regarda encore une fois le sexe d'Eddie puis il s'enfonca le canon du revolver dans la bouche. Eddie entendis hurler le métal de l'enfer lorque la détente fut préssée. L'autre s'effondra sur le tapis, sa tasse de thé ricocha deux fois avant de s'éclater doucement aux pieds de la petite table. Eddie contempla le fluide de vie, rougeoyant de mort, s'écouler de ce crâne ouvert. Il s'approcha du corps, s'agenouilla et lui vola sa cravate avant de l'enfiler. Il vint se rasseoir à la petite table proche du comptoir et se servit un thé.
Il songeat que ce n'était pas son tour.
Le thé était éxcellent.

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 01:01

N'avez vous jamais envie de vous vider de votre sang?

Là comme un con à vous répandre sur du marbre blanc.
Tout autour de moi le mouvement ne fais que me rappeler à quel point je suis immobile.

Mais est-ce réllement mieux de courir toute la journée pour quelques secondes de tranquilité?

Je suis mort.

J'ai vu mes nouveaux voisins, ils sont quatre amis à cohabiter au dessus de chez moi. Lorsqu'ils sont sortis je les ai observés de ma fenêtre, devaler les rues et se tapper dans le dos en se marrant. Ils ont l'air plus fort que moi, il semblerait qu'ils aient compris quelquechose de rassurant, quelquechose de vrai, quelquechose qui donne envie et qui vaut la peine.

 

Pendant que moi j'ignore et je me gratte les couilles en tutoyant les dernières gouttes d'un pastis sans eau.

 

Il n'y a jamais eu aucune philosophie dans ce monde, la seule philosophie valable c'est une dose maximale d'endorphine en attendant que la faucheuse qui nous mate depuis son perchoir dégueulasse lève son cul terreux et vienne nous libérer de ce spectacle groteque et honteux.

Honteux dès les premiers temps, lorsque tu pleures pour communiquer, et ça devient très vite un moyen de mentir et de manipuler.

Merde, foncierement pourris, tout juste bon à se donner bonne conscience avec quelques bon sentiments, des nazes, de vrais nazes voilà ce que nous sommes tous.

Une fois que tu as compris ça, tout va mieux. Tu ne passes plus ton temps à te demander pourquoi ils sont si con, pourquoi je suis si con;

tu sais.

Il n'y a jamais eu aucune philosophie dans ce monde... Et alors? Je suis optimiste, je pense que si on arrive à s'en foutre royalement,

tout  

va  

bien.

 

Hier soir je me suis tapé une petite branlette, Dieu ça faisait une éternité. Je bandais mou car j'avais trop bu.
Je me suis servis de la main gauche, ça n'a rien changé. J'ai finis en sueur et avec le tournis. J'ai eu un haut le coeur, puis un deuxième et au troisième j'ai tout lâché. J'ai dégueulé debout, comme un homme, je suis resté là; stoïc. Et puis Ewan est entré et s'est foutu de ma gueule, je lui ai lancé une poignée de vomis dans la tête, il n'a pas riposté lorsqu'il a vu mon regard mort, il s'est contenté de s'essuyer le visage et de fermer la porte de la salle de bain.

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 19:11

Vous la sentez cette soif de commentaire, de visite, ce besoin d'être reconnu,

ce besoin,

d'amour,

de popularité,

ce manque d'originalité,

cette sécurité d'être banal qui se construit jour après jour dans une environnement social pour tenter d'être virtuellement en vie?

 

Je ne vous parlerai pas de la beat generation qui passait sa vie dans les rues et sur la route,

et dans les bars,

et sans personnes,

et supportant la marginalité et les regards assassins sans savoir ce qui arriverait.

Et pourtant c'est un mouvement majeur de la culture mondiale;

une poignée d'homme impopulaire qui ont vécus comme des animaux, mais qui ont tout écrit.

Jack kérouac.

Que serait-il sans Allen Ginsberg et Neal Cassady?

De dangereux personnages.

Associables.

Et puis merde!

Vivants!

Je veux connaître le sens de leur chemin.

 

Où se trouve cette route?

 

Qui ne mène nulle part, un endroit où tu peux être peinard

, où personne ne te demande rien,

où tu as un petit cul à portée de main.

 

Le genre d'endroit où tu t'en fiches d'avoir la plus belle femme du monde artificielle et retouchée avec une maison de 485Km², avec une porsche dans le garage,

avec une alarme qui marche même pour les chiens érrants,

 

avec rien.

 

Kérouac est un nom commun qui veut dire: lit moi ça et fait quelquechose bordel!

 

Un lieux commun banal:

Demain c'est gueule de bois je peux me permettre un petit dimanche.

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 02:46

Ecrire au présent

 

Là ,tout de suite, maintenant

 

Et si ça me gratte le cul

J'accouche

Et quand les mains se noircissent

J'accouche

 

Et tout les rats se cachent

Lorsque les singes s'aggripent à ces ruelles insensées

 

Sauf un,

On distingue sa rage en partant de ses yeux brillant de courage jusqu'à ses cicatrices rouges en passant par son sexe

Colossal

 

Qui s'accroche au trottoir dégueulasse

 

De la même matière que la nuit

 

De la même matière que la mort

 

Il siège là avec fureur

Et ne bouge pas

 

 

Et ne bouge pas

 

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