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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 02:56

Les spécialistes se réunissent et échangent leurs grimaçes

Au bord des baignoires gîssent les statistiques avançées

Pendant que je reagrde ta fine main larmoyante

Expressions faciales par milliers, on en a vite fait le tour

T'as eu ce que tu voulais, du coin de

 

l'oeil

Agitation, remuement, horaires fixes ou variables, enchainement, on ne coupe pas, continuez messieus dames!

Visite surprise de tes entrailles, tu t'y attendais pas, pas comme ça!

Assiégé et pillé

Satisfait et rassasié

Au final que des coups

Que des loups, 

assoifés...

Et verdoyants, ces néons

ne t'inspire que du crade

que du trash

que des braises,

en faillites

en sursis

en chemin

mais sans vies

A l'heure ou je te parle toi au dessus

rien n'avance plus vite 

que ce que les cieux ont repris

femmes en cloque sans couronne

argenteries glaçées de touts soupçons

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 15:59

Enfile donc un pantalon

et exauce ta vie

tu verras les premières promesses

mais pas le plastique

Poitrines, cafés, enfin réveillé, béquille...

un certain manque de goût?

On fait tous les mêmes erreurs, pas au même moment

le milieu reste bien planté là, quoi que l'on fasse

J'ai pas fini de perdre

subtile stupidité

je retourne me coucher

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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 16:51

Je suis comme vous je n'ai pas toujours fini mon assiette, ou mes phrases.

A l'image de cet oiseau au grand bec se laissant dévorer de l'interieur par ces petits.

Tel un cerveau malade submergé par les pensées.

Et dire que je les vois tous, ils courrent encore, tandis que les moines d'aujourd'hui, planqués dans des studios miteux ont du mal à s'extraire de leur lit.

Je suis comme vous je n'ai pas tout compris, lorsque les foudres se déchainent alors que la pluie n'a même pas commencé.

On y reviendra...

Pas mal les cieux désertiques, et pas mal les idées en vrac! Vraiment... quel style!

Vous reprendrez bien un peu de nuit? non? oui?

 

 

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 18:40

Lily la brune et Lily la blonde, sept ans ont passés mais leur souvenir est intacte.

Je me souviens de ces deux jeunes filles

comme la porte du plaisir

et de la vie,

elles étaient de vrais déesses.

Elle revenaient tous les ans durant l'été et puis un jour elles ne sont plus venues...

 

Leur appartement se situait dans le sud de la ville, à proximité du port, nous nous y rendiont avec Leon, en tramway le plus souvent.

La porte principale n'était jamais fermé,

il suffisait de la pousser,

de monter les cinq étages

et de toquer trois fois

puis deux fois

  pour pouvoir pénetrer le coeur du paradis.

Nous restions tous les quatres comme ça, à fumer et puis à lire Baudelaire en écoutant les Pink floyd ou encore les Doors. Evidemment nous baisions, c'est d'ailleurs avec Lily la brune que j'ai goûté à la femme pour la première fois, je crois qu'il en est de même pour Leon. Lui c'est Lily la blonde qui lui avait fait sauter le bouchon, enfin je le crois. Il a toujours prétendu avoir été dépucelé à 11 ans par une amie de sa soeur. C'était absolument faux.

 

Donc oui nous baisions, au début il n'y avait pas vraiment de "couple établit",

(on s'amusait beaucoup),

mais au bout d'un temps Lily la brune ne voulait plus toucher à Leon ou plutôt à son outil organique.

Elle se plaignait de l'odeur.

Des hippies perdus au milieu des années 2000, rien de plus, rien de moins.

Mais nous ne préchions ni la paix, ni l'amour.

Il faut dire qu'aucune grande guerre n'est venu nous faire chier et que la haine était devenut l'oxygène de ce monde.

On voulait seulement être peinards et avoir une bonne raison de ne pas pleurer.

Comme des milliers d'autres connards on se plaignait d'être nés trop tard et que c'était mieux avant, et que maintenant c'est caca, et que la bonne musique ça n'éxiste plus, et que notre génération est foutue, ...Oui tout est vrai mais merde, c'est surtout la baise que je retiens de ces moments là et notre façon de rire après quelques pétards, et cette odeur d'encens persitante, et ces énormes bougies blanches et rouges, et  de la chambre jusqu'au salon en passant par la fenêtre il y avait le passé. Toujours un moyen, toujours une Lily, toujours une cigarette, toujours un sourire en coin quand j'y repense, toujours un éspoir de ne pas finir gris comme un couloir de métro, toujours un pied devant devant l'autre malgré le manque d'errection.

 

Peut-être cela mène-t-il autrepart.

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 23:52

Je me donne un mal de chien pour insuffler de la différence en mon quotidien.

 

Et pourtant c'est tout ce qui me reste; la similitude, l'angoisse et le néant. Ce sont eux qui jouent avec moi, et j'ai perdu

 

d'avance.

 

On souffre de ne rien dire, de ne rien penser vraiment, de ne rien se balader, de ne rien vivre et continuer.

 

Alors rien.

 

L'éxaspération dans toute sa maginificence, celle qui n'a rien a envier à la haine éxtrème, venez crachez. Mes idoles.

 

Le blanc absolu, plus rien du vide vertiginieux. Le vertige du rien, si seulement il y avait quelquechose pour m'en empecher.

 

Noyés les idées et l'éspoir de créer, car au fond du trou c'est encore quelquepart.

 

Mais NOUS, où sommes nous?

 

Et que faire de cette soif?

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 19:11

Vous la sentez cette soif de commentaire, de visite, ce besoin d'être reconnu,

ce besoin,

d'amour,

de popularité,

ce manque d'originalité,

cette sécurité d'être banal qui se construit jour après jour dans une environnement social pour tenter d'être virtuellement en vie?

 

Je ne vous parlerai pas de la beat generation qui passait sa vie dans les rues et sur la route,

et dans les bars,

et sans personnes,

et supportant la marginalité et les regards assassins sans savoir ce qui arriverait.

Et pourtant c'est un mouvement majeur de la culture mondiale;

une poignée d'homme impopulaire qui ont vécus comme des animaux, mais qui ont tout écrit.

Jack kérouac.

Que serait-il sans Allen Ginsberg et Neal Cassady?

De dangereux personnages.

Associables.

Et puis merde!

Vivants!

Je veux connaître le sens de leur chemin.

 

Où se trouve cette route?

 

Qui ne mène nulle part, un endroit où tu peux être peinard

, où personne ne te demande rien,

où tu as un petit cul à portée de main.

 

Le genre d'endroit où tu t'en fiches d'avoir la plus belle femme du monde artificielle et retouchée avec une maison de 485Km², avec une porsche dans le garage,

avec une alarme qui marche même pour les chiens érrants,

 

avec rien.

 

Kérouac est un nom commun qui veut dire: lit moi ça et fait quelquechose bordel!

 

Un lieux commun banal:

Demain c'est gueule de bois je peux me permettre un petit dimanche.

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 02:46

Ecrire au présent

 

Là ,tout de suite, maintenant

 

Et si ça me gratte le cul

J'accouche

Et quand les mains se noircissent

J'accouche

 

Et tout les rats se cachent

Lorsque les singes s'aggripent à ces ruelles insensées

 

Sauf un,

On distingue sa rage en partant de ses yeux brillant de courage jusqu'à ses cicatrices rouges en passant par son sexe

Colossal

 

Qui s'accroche au trottoir dégueulasse

 

De la même matière que la nuit

 

De la même matière que la mort

 

Il siège là avec fureur

Et ne bouge pas

 

 

Et ne bouge pas

 

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 20:32

Tu ne liras jamais ces mots.
Je me souviens des premiers rires, des premiers regards qui foudroyaient nos journées tantôt ternes tantôt limpides. Je me souviens de nos étreintes et de nos soupirs de soulagements comme autant de petits miracles que l'on croyait acquis. Et sous ta peau il y a ma peau et sous ma peau il y a ton âme. Tu as repris toute cette alchimie de la même façon que tu me l'avais donné; violemment.

Nous prenions un bain et tu mimais avec deux doigts un bonhomme qui marchait sur l'eau, tu chantais cette chanson:

 

"Dans la forêt nous nous promenons, dans la forêt nous ceuillons, nous ceuillons les champignons!".

Alors d'un geste vif tu attrapais le bout de ma queue qui flottait bêtemment à la surface et on riait à chaque fois. Tout les matins d'hiver nous nous tenions chaud et les cafés que tu me faisais avait plus de saveur qu'un champagne millésimé, d'ailleurs c'était la même chose avec tout ce que tu me préparais. Tant que tu le faisais pour moi c'était...
Vas-y, tue les mots avant qu'ils ne s'écrivent de mes mains, car je ne sais rien.
Et il reste des poussières de toi sur cet oreiller, et dans ce salon, et devant cette machine à café, et sous la douche, et à minuit, et dans mes veines, et sous ces draps.
Au sud du ciel il y la terre, alors où es-tu?
De ton corps brûlant il ne me reste qu'un souvenir magnifié et un goût amère. De tes cheveux je couperais bien la frange.

Allez, laisse moi. J'ai assez donné avec toi, la vie est là qui m'attends pour me baiser en beauté, tu vois bien, j'ai pas besoin de toi pour être foutu. En attendant de faire partit de ce zoo, je renonce à ton souvenir et t'oublie...comme ça. Je te noierai sous un océan de whisky, de cigarette, d'érance nocturne, de sexe intoxiqué et de tout ce qui rend un homme taré et bon à jeter.

 

 

Message reçu le 08/05/11
Je démenage le mois prochain n'essaye pas de me retrouver.

 

Message envoyé le 08/05/11
Je m'en fout, t'as qu'à mettre mes affaires à la poubelle.

 

Message reçu le 08/05/11
Va te faire foutre!

Listen: Bonobo
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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 15:48

Un horizon qui s'éfface, une bouteille qui se vide.

Un réveil sonne, une voisine se prépare un café.

Cendriers vomissant, frigo vide.

 

Le bonheur est une mouche qui rebondit bêtement sur la vitre des éxigeances.

 

Un kilo de moins et on me dirat que je suis maigre. Je n'entendrai jamais dire qu'ils sont gros.

Pierre, feuille, ciseaux et puis tu gagnes.

Arrachez moi ça avant que je ne devienne complétement moi même.

Des mots se meurent.

Cigarette, café.

Café, cigarette.

Je les entends dévaler les rues avec leurs gros souliers, ils gueulent, ils crachent, ils pissent, ils sont préssés, ils brisent des hommes, ils baisent leur femme, ils font couler le sang et l'étale sur tout les murs de cette ville périmée, ils veulent du fric et du pouvoir, ils cherchent la faille, ils te tueront,

 

ILS TE TUERONT!

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