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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 02:56

Les spécialistes se réunissent et échangent leurs grimaçes

Au bord des baignoires gîssent les statistiques avançées

Pendant que je reagrde ta fine main larmoyante

Expressions faciales par milliers, on en a vite fait le tour

T'as eu ce que tu voulais, du coin de

 

l'oeil

Agitation, remuement, horaires fixes ou variables, enchainement, on ne coupe pas, continuez messieus dames!

Visite surprise de tes entrailles, tu t'y attendais pas, pas comme ça!

Assiégé et pillé

Satisfait et rassasié

Au final que des coups

Que des loups, 

assoifés...

Et verdoyants, ces néons

ne t'inspire que du crade

que du trash

que des braises,

en faillites

en sursis

en chemin

mais sans vies

A l'heure ou je te parle toi au dessus

rien n'avance plus vite 

que ce que les cieux ont repris

femmes en cloque sans couronne

argenteries glaçées de touts soupçons

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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 15:59

Enfile donc un pantalon

et exauce ta vie

tu verras les premières promesses

mais pas le plastique

Poitrines, cafés, enfin réveillé, béquille...

un certain manque de goût?

On fait tous les mêmes erreurs, pas au même moment

le milieu reste bien planté là, quoi que l'on fasse

J'ai pas fini de perdre

subtile stupidité

je retourne me coucher

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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 21:08

Juste une pièce, étroite et sombre. Juste un vieil homme attaché à une vieille chaise et un chat. Juste un chat... Un chat qui se tient debout et qui fume la pipe, un chat si noir

que la

lune se voit

dans 

 

son pelage,

juste un chat, un homme et une chaise.

 

 

L'homme : "Mais, bordel... c'est quoi le soucis là? C'est quoi cette odeur? C'est quoi ce chat?"

 

Le chat : "Allons... Calme toi mon vieux"

 

L'homme : "Ta gueule toi! Détache moi tout de suite! Je vais te faire saigner! Oh oui! SAIGNER!"

 

Le chat : "Je vais répondre à tes questions, promis. Mais laisse moi en placer une tout de même!"

 

L'homme : ".........saleté.....grrrr........."

 

Le chat : "Bien. C'est mieux. (rallumant sa pipe) . On va pouvoir discuter. Tout d'abord, pour ce qui est de l'odeur, ça provient tout simplement de là (montrant sa pipe), c'est ce qu'on appelle "le fluide". 

      Sache que tu en as absorbé une quantité...disons...conséquente. Mais il fallait bien ça."

 

L'homme : "Tu m'as fais fûmer cette saloperie?! C'est quoi ton truc là?  Je connais pas..."

 

Le chat : "Et pourtant, tu es un connaisseur en matière de produits stupéfiants non? Je me trompe?"

 

L'homme : ...

 

Le chat : "Sache que "le fluide" n'est pas une drogue, mais quand il commençerat à faire effet, notre conversation prendra tout son sens"

 

L'homme : "Heu...Est-ce que tu pourrais eventuellement me FOUTRE LA PAIX?! ...Et dégager par la même..."

 

Le chat : "Non"

 

L'homme : "Ca me fait rien ton truc alors laisse moi me tirer de cette piaule!"

 

Le chat : "Sais-tu qui tu es?"

 

L'homme : "Je suis un mec qui va te faire bouffer du goudron dès qu'il sera libéré!"

 

Le chat : "Tu ne serais pas plutôt un vieux mec totalement transparent qui se tripote la nouille, derrière sa paire de jumelle, à la fenêtre de son appartement tout aussi transparent, à la sortie du collège? 

      Et du primaire aussi parfois, non? Je me trompe?"

 

L'homme : ...rien-a-foutre...jtemmerde...

 

Le chat : "Ah, tu vois je sais qui tu es! Et toi sais tu qui je suis?"

 

L'homme : "...une-saloperie-dechatquiparle...rien-d-autre...rien-d-autre..."

 

Le chat : "Et le dimanche? Hein? Le dimanche! Fabuleux, non? Lorsque la petite Maeli monte sur sa balançoire et que ce va et vient myrifique te laisse entrevoir ses petites culottes roses, blanches ou à 

      l'éffigie de barbie... Quel spectacle! Ah les dimanches! Quel joie pour toi!"

 

L'homme : "...fous    moi      la      paix..."

 

Le chat : "Le fluide devrait commencer à faire effet, tu ne sens rien?"

 

L'homme : "Ta gueule... Je sens que... Je sais plus, je sais pas, j'ai jamais su..."

 

Le chat : "C'est bien ça vient, doucement, doucement..."

 

L'homme : "Je vais crever, c'est ça? Putain... Jmenfous..."

 

Le chat : "Non tu ne vas pas crever, pas aujourd'hui, mais peut-être demain"(ricannant)

 

L'homme : "Ca y est! Ca y est!"

 

Le chat : "Ah, enfin! Alors sais tu qui tu es?"

 

L'homme : "Je suis Boudha, éternel gardien de l'ultime secret et protecteur de la lumière"

 

Le chat : "Bien! Nous y voilà enfin! Et moi tu me reconnais mon petit boubou?"

 

Boudha  : "Tu es Satan, fourbes parmis les fourbes, gardiens des 7 enfers et convoiteurs de l'ultime secret"

 

Satan   : "Je vois que le fluide a enfin fait son effet, je dois t'avouer que je commençais à trouver ton incarnation mortelle relativement agaçante, et même

 

Boudha  : "SILENCE SERPENT! Pourqoi suis-je attaché ainsi? Que me vaut ta misérable présence?"

 

Satan   : "Et voilà ce que je redoutais, un petit coup de fluide, ta mémoire divine se réveille et toi tu te sens plus pisser!"

 

Boudha  : "Comment tu m'as trouvé? Pourquoi? Tu défie toutes les règles!"

 

Satan   : "Et merde j'ai du y aller un peu fort sur le fluide... Tu ne te souviens plus de ta mémoire de mortel?"

 

Boudha  : "Non, pourquoi? Quelle importance? Vermine!"

 

Satan   : "Voilà qui promet d'être amusant! Vois-tu, mon chèr Boubou, si je t'ai retrouvé c'est parce que tu es censé crevé demain"

 

Boudha  : "Pour retourner dans les cieux, comme toujours. Pourquoi viens-tu donc t'interposer?"

 

Satan   : "Laisse moi finir vieux débris! Si je t'ai retrouvé si facilement, c'est parce qu'avec toutes les saloperies que tu as faites depuis ta naissance durant cette vie... Je dois t'avouer que tu étais 

      mon client numéro 1 pour demain. Non sans déc' là c'est du haut niveau boubou, tu pourrais presque me remplacer!"

 

Boudha  : "Balivernes!"

 

Satan   : "Putain faut vraiment que j'apprenne à mieux doser le fluide, parce que là on se retrouve dans une situation de non-dialogue...pffiouuuu... c'est pas évidant!"

 

Boudha  : "Je confirme"

 

Satan balance sa pipe et approche de Boudha avec un petit miroir de poche.

 

Satan   : "Tu la vois ta gueule là?"

 

Boudha  : "Oui...Je suis mal en point on dirait"

 

Satan   : "Pas un visage facile, je te l'accorde, maintenant regarde bien!"

 

Satan plaque une de ses pattes sur le front de Boudha, puis la retire délicatement.

 

Satan   : "Alors qu'est-ce que tu as vu?"

 

Boudha  : "NON! NOOOOOOON! IMPOSSIBLE! PAS MOI! NOOOOOOON!"

 

Boudha en état de choc semble presque mort, Satan le détache, Boudha ne bouge plus, il reste là à fixer un mur, sans parler.

 

Satan   : "Alors si on faisait le point sur ce que tu as vu, hein? Questendis?"

 

Boudha  : ...

 

Satan   : "On commençe par quoi? ...voyons...ah peut-etre ça....non... AH si je sais; à l'âge de 6 ans tu enfermes Scotty le chien de la vieille d'à côté dans le garage de tes parents et tu le torture en lui 

      forçant à bouffer ses propres organes! Quel style! La pauvre bête est resté plus de deux heures en vie... Un exploit! 

 

Boudha  : ...

 

Satan   : Ensuite, qu'est ce qu'on a... Ah oui; à 12 ans, tu construit une relation d'amitié avec un enfant plutôt solitaire et l'invite à jouer dans ton jardin, tu exerce une telle influence sur lui que tu 

      arrives à le convaincre de serrer un pétard Bison entre ses dents lui promettant que c'est un faux... le malheureux sera défiguré à vie et ne te dénoncera jamais, car après ça il n'a jamais eu d'autres amis 

      que toi... Brillant! Ensuite un petit bond dans le futur et là... là ça devient interressant! Julie 6 ans, tu es son instituteur préferé, et tu le sais bien. Régulièrement tu lui demandes de rester après la 

      classe pour parler de ses problèmes familiaux, car tu sais que son père est alcoolique et que sa mère est porté disparu depuis peu, mais lorsque tu regardes ses petites couettes bondes et ses jambes si fines 

      tu ne penses à rien d'autres que ton pénis dans sa petite bouche...je me trompe?"

 

Boudha  : ...

 

Satan   : "Quelle honte! Elle se confie à toi car tu es la seule personne de confiance et tu finiras par lui éjaculer dans la bouche quasiment tout les jours durant 6 mois... Finalement battue à mort par son 

      père, tu n'auras jamais de représailles... Quelle chance! Ensuite; Melia 14 ans, et ta nièce par la même, tu tombes amoureux d'elle, comme jamais, et elle aussi, elle voit en toi le père qu'elle n'a jamais 

      connut, ça a commençé par des câlins, de plus en plus proche, de moins en moins habillés... Jusqu'a ce qu'elle devienne veritablement ton plan cul! C'est beau ça quand on à 49 ans non?! Mais elle finit par 

      tomber enceinte... Et la ton poing viens tutoyer violement son ventre et tu supprime tout tes ennuis... Ensuite viens la prison... Et puis tu t'éffaces, te contentant des petites culottes à la balancoire"

 

Boudha  : "C'est foutu, tout est foutu, tout ce que tu dis est vrai... Je suis un monsre, et demain je vais mourir."

 

Satan   : "Exact! Et après toutes tes atrocités pas questions pour toi de retourner dans les cieux!"

 

Boudha  : "Je vais me retrouver en enfer..."

 

Satan   : "Home Sweet Home!"

 

Boudha  : "Et l'ultime secret... sera tien."

 

Satan   : "Voilà, je crois que tu as tout compris"

 

Boudha  : "Mais... Pourquoi? Toi? Ici? Le fluide? Je ne comprend pas où est ton interêt... Tu aurais bien pu me laisser crever tout seul et savourer ta victoire... C'est parce que tu voulais me torturer en 

      me rappelant tout çelà? C'est parce que tu veux être au premières loges?

 

Satan   : "Et bien... Pas du tout! Bien que l'idée de te rappeler toutes tes conneries et voir ta tronche m'a donné un certain genre d'errection, je dois dire que tu es loin du compte mon petit boubou."

 

Boudha  : "Alors pourquoi diable?"

 

Satan   : "Vois-tu si jamais il s'avère que tu meurs demain, et donc que je detienne enfin le secret ultime... Cela signifirait que c'est la fin... la vrai! Et franchement, je m'amuse beaucoup plus en te 

      chassant qu'en te gardant prisonnier! Et l'ultime secret... je m'en tamponne la nouille quelque chose de violent!"

 

Boudha  : "Je ne comprend pas..."

 

Satan   : "C'est pourtant simple, Boudha, je vais te sauver la vie demain en te refusant les portes de l'enfer............................................................."

 

 

 

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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 16:51

Je suis comme vous je n'ai pas toujours fini mon assiette, ou mes phrases.

A l'image de cet oiseau au grand bec se laissant dévorer de l'interieur par ces petits.

Tel un cerveau malade submergé par les pensées.

Et dire que je les vois tous, ils courrent encore, tandis que les moines d'aujourd'hui, planqués dans des studios miteux ont du mal à s'extraire de leur lit.

Je suis comme vous je n'ai pas tout compris, lorsque les foudres se déchainent alors que la pluie n'a même pas commencé.

On y reviendra...

Pas mal les cieux désertiques, et pas mal les idées en vrac! Vraiment... quel style!

Vous reprendrez bien un peu de nuit? non? oui?

 

 

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 02:36

Combien de pixels faut-il pour me faire bander?

Combien de temps l'espace a-t-il?

Peut-on fuir l'angoisse lorsque celle-ci nous taille une pipe digne d'une reine de velour?

Les mots ont-ils un pouvoir quelconque face aux décharge d'image que les écrans nous crachent à la gueule?

Le porno est-il vraiment vulgaire lorsque l'on relativise les lieux communs?

Peut-on marcher dans la rue?

Esperons-nous?

Partirai-je?

Que?

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 23:46

Il existe des soirées qui n'en finissent pas d'envie de vivre.

Pour ma part je tourne en rond sous ma boite cranienne et me protège derrière un verre et une cigarette acoudé au comptoir d'un bar de nuit quasiment vide. C'est souvent les mêmes délires fantasmagoriques qui me hantent, en effet il m'arrive de sortir de ma tanière et de chercher une lumière en ville en me disant que je serais au coeur même de la nuit et que ses vagues m'emporteront dans d'autres contrées, à d'autres températures.

 

Mais voilà, la vérité c'est qu'on pousse la porte, on distigue de loin un barman fatigué, on s'approche de lui, comande une bière, écoute attentivement sa façon de râler, devient complice avec ce vieux bougre et finalement le meilleur moment de la soirée ce sera quand il vous aura dit qu'il est possible de fumer à l'interieur car vous vous sentirez en confiance et privilégié.
Ainsi s'enchainent les soirées boiteuses d'une vie qui n'en finit pas de crier famine.
Sur bien des points je ne suis pas à plaindre; je n'ai plus aucun problème de drogues, mon appart est confortable et spacieux, j'ai un boulot ni trop chiant ni trop fatiguant, je n'ai pas besoin de prendre des risques pour avoir à manger, j'ai la santé, j'ai la liberté et pour finir je fréquente la même femme depuis plus d'un mois. Certes je devrais me considerer comme chanceux, mais je me l'interdit en ce sens que si je me sens satisfait je deviendrais serein et immobile, au lieu de ça mon esprit se met à distinguer des barreaux de prisons tout autour pour forcer mon corps à s'évader.

 

Se mouvoir

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 23:48

Comme un vieil animal qui se remet à courrir après sa propre queue, je reviens souiller quelques pages virtuelles aussi blanches que le saint cul de la vierge.

 

Je dois avouer que la musique de ce clavier qui danse sous mes doigts comme une paire de talons aiguilles m'avait diablement manqué. Lorsque je me suis retrouvé face à cette pile de vaisselle insultante et hivernale, j'ai compris qu'il me fallait revenir pour croquer à nouveau dans la pomme des mots.
Evidemment je vous salue et vous remercie d'avance si vous êtes face à votre écran, lisant ces quelques lignes peut-être en grignotant une saloperie au chocolat et/ou buvant une merde trop sucrée, ce qui me donne faim et soif.

Dans la première partie de mon blog je racontais quotidienement des journées obsolètes, vides de sens et de plaisir sain dans un environnement gris qui était en fait les rues de Marseille je me permet de le dire à présent que j'ai quitté cette ville.

Ce blog reprend aujourd'hui dans une ville moyenne du sud de la France et se finira avec un peu de chance à Londres. Le récit qui y sera gerbé sera à l'image de la route que j'empreinterai, l'éxercice étant bien sur de faire confiance au hasard des rencontres et à la magie de l'obsolescence des choses. 

A contre-courant et non-standardisé le futur sera fait de directions et de décisions irrationelles guidées laplupart du temps par le sens du vent.

A tous bonne nuit.

 

 

 

 

 

Une bouteille à la lune

 

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 00:40

Déjà j'abuse de ma plume pour reprendre le contrôle, le vide c'est de ne rien se retenir et de suspendre le voile sur les yeux absents. Je serais sûrement dans le coin mais je renonce à vouloir l'éxpliquer, les quelques matins boursouflés passés au chevet de Christa m'ont faciliter la tâche. Alors que tout les soleils se sont foutus de ma gueule je décide de prendre le large ou plutôt de prendre le marbre; dur, blanc et froid. J'entendrais des accents danser sous mes oreilles. Ewan me suit, il n'est pas contre un peu de changement. Certainement Bordeaux ou Paris. J'ai dit aurevoir à Sonia, evidemment elle s'en foutait. Je suis sur le point de sauter au milieu de ce vide qui m'attire autant qu'il me frissonne. D'un mouvement singulier, la tête s'éxtrait de cette baignoire blanche et de ses soupirs les hurlements se font attendre, elle se noit. J'aurais la chance d'en distinguer les yeux. Je souffre. Je m'en vais. Je n'ai jamais su écrire.
En repartant vers cette porte, je suspends le temps et contemple ce que j'y ai laissé. Il y a là des femmes en colère qui me pointe du doigt, d'autres s'ennivre du parfum que j'ai laissé sur leur draps mais elles semblent tellement vides...Il y a là des images terrifiantes du pire des péché qui me narguent en souriant et en dansant; perfides. Il y a là un psy qui n'aura jamais rien compris et des cachets crachés dans l'évier. Et finalement il y a là un vide immense qui veut en découdre avec les mouches et l'argent, deux choses qui pinaillent autour de votre visage gras. Je pourrais en découper le pire en sacrifiant le meilleur, mais je reste tout de même un sale con. Un sale con, pleurnichard, cinglé, lâche, menteur, violent, alcoolique, fainéant, ingrat, sale, petit, blanc, désorienté, moins que rien, dérisoire, vide, vaniteux, malade, misantrope, faux penseur, foutu, branleur, dépressif, toxicomane, voleur, pédophile, pédophile, pédophile, pédophile!

Cet article de merde vient enterrer ce blog mal foutu mais pas si mal écrit et vaniteux et finalement mieux que les autres...
En ésperant que mon envie d'écrire se noiera sous la faible pression du robinet.
L'éspoir est un piège à con, la pub de la vie.

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 01:00

         Des murs blancs, des couloirs blancs, des lits blancs, des blouses blanches, des néons apocalyptiques et une machine à café qui ne distribue que du thé:
                               L'hôpital.
          Je me tient aux barreaux de son lit, elle semble morte tout comme moi. Ma gueule de bois est telle que je commence à penser que c'est moi qui devrait être allonger là.
    "Christa?"
          Elle ne réagit absolument pas.
    "Je suis allé nourrir ton chien aujourd'hui. J'ai appelé les numéros de ton répertoire, aussi, pour voir si quelqu'un aurait pu être suceptible de venir à ton chevêt, mais personne n'avait l'air de réellement m'écouter. Je suppose que nous sommes les seuls, ma gueule de bois et moi, à vouloir te tenir compagnie. Vous feriez mieux de faire connaissance: Christa; ma gueule de bois, ma gueule de bois; Christa."
          Ses yeux sont toujours fermés.
    "Je reviendrai demain et si t'es reveillé on se fumera un peu de beuh, je la piquerai à Ewan. Lui je te le présenterai pas, il est dangereux. Enfin pas vraiment mais, c'est le genre de mec qui...non je sais pas, j'ai rien contre lui, je te le présenterai pas c'est tout."
          Quand on sort d'un hôpital, la rue semble pleine de vie, pleine de couleur, mais cet effet s'éstompe au premiers rayon du soleil de la réalité crade et violente. Je retourne dans ma caverne, il doit être 20h30. Je suis sur le point d'arriver lorsque je vois Ewan déambuler dans la rue en chaussons. J'ai tout de suite peur de comprendre, en effet mon cousin et moi avont pris la mauvaise habitude de sortir de chez nous en chausson de bon matin pour aller chercher les croissant ou aller boire un café dans le bar d'à côté. Mes doutes viennent se confirmer lorsque celui ci me demande ce que je fais dans la rue si "tôt".
    "Dis moi, où tu vas comme ça Ewan?
    -J'allais nous chercher le petit-dej, j'avais même pas remarqué que t'étais pas dans ton lit.
    -Tu sais quelle heure il est?
    -Apeuprès 9h00, je pense...
    -Ok, je t'attends là-haut pour le petit-dej."
Et le voilà qui descend cette rue en chausson en étant persuadé que la journée commence alors que la nuit va tomber d'ici quelques heures. C'est presque touchant.

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 01:32

    "Aussi puissants que la pluie, les émotions coulent et les mots ruisselent. Des insectes jusqu'au dieux; une immense erreur, dis-je.

    -De l'esprit jusqu'au sexe; du plastique, repondit Ewan.

    -Des hommes en métal et des femmes en velour sacrifient leur destin au nom d'un drapeau qui leur ressemble...Tu comprends ça? Hein, Ewan?

    -Et un abruti génial pour des millions de visages anéantis, qu'est-ce que tu dis de ça?

    -Je respire encore, mais j'ai pris le large. Je me suis perdu mais l'oxygène s'en moque. A quand les nouveaux sourires? A quand les nouveaux parfums? Ceux qui dansent avec toi, ceux qui frémissent,...

    -Ceux qui juoissent!

    -Ceux qui jouissent! Ceux qui prennent le large avec toi, bordel! Va chercher la tondeuse dans la salle de bain et rase moi la tête Ewan!

    -T'as plus d'un tour dans ton sac toi, hein?

    -Execution!

    Et c'est comme ça que je me suis retrouvé avec une fesse à la place du crâne. Mais ça n'est rien comparé à ma voisine qui chante en étendant son linge dans le couloir. Ca c'est vraiment un truc dont il faut extraire queques paragraphes. Mais finalement je le garde pour moi. Il est même possible que je me taise.

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