Comme un vieil animal qui se remet à courrir après sa propre queue, je reviens souiller quelques pages virtuelles aussi blanches que le saint cul de la vierge.
Je dois avouer que la musique de ce clavier qui danse sous mes doigts comme une paire de talons aiguilles m'avait diablement manqué. Lorsque je me suis retrouvé face à cette pile de vaisselle insultante et hivernale, j'ai compris qu'il me fallait revenir pour croquer à nouveau dans la pomme des mots.
Evidemment je vous salue et vous remercie d'avance si vous êtes face à votre écran, lisant ces quelques lignes peut-être en grignotant une saloperie au chocolat et/ou buvant une merde trop sucrée, ce qui me donne faim et soif.
Dans la première partie de mon blog je racontais quotidienement des journées obsolètes, vides de sens et de plaisir sain dans un environnement gris qui était en fait les rues de Marseille je me permet de le dire à présent que j'ai quitté cette ville.
Ce blog reprend aujourd'hui dans une ville moyenne du sud de la France et se finira avec un peu de chance à Londres. Le récit qui y sera gerbé sera à l'image de la route que j'empreinterai, l'éxercice étant bien sur de faire confiance au hasard des rencontres et à la magie de l'obsolescence des choses.
A contre-courant et non-standardisé le futur sera fait de directions et de décisions irrationelles guidées laplupart du temps par le sens du vent.
A tous bonne nuit.
Une bouteille à la lune